Pénibilité au travail : quels sont les facteurs qui rentrent en considération ?

Publié le : 17 avril 20204 mins de lecture

Le travail c’est la vie. Beaucoup posent ce credo comme étant sien. Pourtant, même si en général le travail amène la vie (on vit du fruit de son labeur), il peut être source de stress, de maladie, ou même de mort parfois. C’est dans ce contexte que la pénibilité au travail prend tout son sens.

Qu’est-ce que la pénibilité au travail ?

La pénibilité au travail est le risque auquel s’expose une personne dans l’exercice de ses fonctions. Que ce soit lié au rythme du travail, à son environnement de travail, ou aux tâches eux-mêmes. À cet effet, des systèmes mettant en place un moyen de prévention des risques professionnels ont été mis en place par le code du travail. C’est ce qu’on appelle, le compte personnel de prévention de la pénibilité (C3P), remplacé par le compte professionnel de prévention (C2P) en 2017 par la réforme Macron. Quels sont donc les facteurs de pénibilités qui restent pris en compte ?  Pour plus de détails et comprendre mieux ce qu’il en est, il est possible de se former au plan de prévention & pénibilité au travail de ID Prévention.

Quels sont les facteurs pris en compte?

Beaucoup de facteurs peuvent causer des maladies de travail, et ainsi les risques professionnels: accident au travail et décès peuvent être plus fréquents. Le code du travail énumère 10 risques liés au travail, mais la réforme de 2017 y apporte des modifications. Les critères retenus étant réduit au nombre de six. Ce sont les risques liés à un environnement physique agressif qu’est le travail en milieu hyperbare. Les risques liés aux rythmes de travail que sont  le travail de nuit et le travail en équipes successives alternantes (le 3×8 ou le 2×12) ainsi que le travail répétitif (mouvements répétés, impliquant les membres supérieurs, à fréquence élevée ou avec un rythme sous contrainte). Et en dernier, il y a les risques liés à un environnement physique agressif que sont les températures extrêmes et le bruit.

Et les autres facteurs ?

Quatre autres facteurs entrant en compte dans le C3P ne sont plus pris en compte  dans le C2P. Ce sont les pénibilités liées aux contraintes physiques marquées que sont les manutentions manuelles de charges lourdes, les postures pénibles et les vibrations mécaniques. S’y rajoute un critère lié à l’environnement physique agressif que sont les agents chimiques dangereux (ACD). Ils n’offrent donc plus que des dispositifs de compensation lors d’une demande de retraite anticipée.

Les risques de maladies professionnelles sont pourtant bien réels, même si l’on constate une nette amélioration de leur prise en compte. Mais il est à marquer que les risques psychosociaux liés au travail et à l’environnement de travail sont aussi de plus en plus visibles dans une société de plus en plus stressée.

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